Capri, c’est fini

Chère lectrice, cher lecteur,

Il n’y aura pas d’argent pour tout le monde.

Olivier Delamarche a fait le calcul dans la dernière édition de son journal…Ça ne tient pas.

Je vous parle de votre retraite. Et pour les plus chanceux, des longues vacances à Capri hors-saison.

Vous pouvez hurler au scandale, maudire tous ceux qui vous ont menti depuis 25 ans, prélever 100% d’impôts à tous les « riches » qui gagnent plus que vous [1], vous pouvez bien m’insulter ou tout  casser, cela n’y changera rien : IL N’Y AURA PAS D’ARGENT POUR TOUT LE MONDE.

Il n’y a pas d’échappatoire.

Pas de plan magique.

Pas d’erreur dans les calculs.

Ce n’est pas une mauvaise surprise. Les chiffres sont connus depuis belle lurette : c’est l’avantage de la démographie.

Et il reste encore une moitié de baby boomers en activité.

Les annonces du gouvernement sur les retraites sont de l’enfumage, de la comm’, des mensonges.

Ne vous inquiétez pas de savoir s’ils :

  • tailleront dans les pensions, 
  • augmenteront l’âge légal de départ à la retraite ou 
  • le taux des cotisations… 

Ils n’auront d’autre choix que de tout faire en même temps… Jusqu’à faire disparaître le concept même de retraite : c’est-à-dire que vous finirez par avoir quelques droits rachitiques à un âge avancé flirtant les 80 ans, c’est-à-dire votre espérance de vie. C’est le seul moyen de rééquilibrer le système.

Si vous pensez que j’ai tort, passez votre chemin, la suite de cette lettre ne vous intéressera pas. Excusez-moi de ne pas rejouer l’éternelle dispute du financement de notre merveilleux État providence dont nous crevons allègrement.

Vous n’aurez pas de retraite ou si vous y êtes déjà, elle se réduira à peau de chagrin année après année, par l’effet cumulé des coups de canif et de l’inflation cachée.

Et alors ?

Il nous reste 3 choses à faire et à mon avis nous avons besoin de cocher au moins deux cases sur les trois  :

  • Nous épanouir dans le boulot, y être bon et aimer nous lever le matin, même à 70 ans passés. 

N’écoutez pas les prophètes de la fin du travail. Ils se trompent. Prenez le problème à l’inverse : Est-ce que les machines règlent tous vos problèmes ? NON. Que reste-t-il à faire pour m’assurer une vie digne ainsi qu’à mes proches et ceux qui m’entourent : je ne crois pas me tromper en disant qu’il reste ÉNORMÉMENT à faire. Peut-être cela veut-il dire faire tomber la cravate et vous retrousser les manches. Et oui, c’est difficile.

 

  • Assurons notre bonne entente avec nos enfants, petits-enfants, nos familles, nos amis et voisinages.

De toute éternité, l’assurance-retraite de l’humanité a été ses enfants et petits-enfants. A-t-on si mal vécu depuis 10 000 ans ? Dans la France rurale, on habitait tous ensemble à la ferme. Les vieux écossaient les petits pois, gardaient les nouveaux-né et surveillaient la tambouille pendant que les parents étaient aux champs. C’est sans doute moins glamour que les voyages en Crète et la croisière s’amuse mais est-ce moins honorable ?

Est-ce seulement anachronique ? Quel sens y a-t-il à ce qu’une génération entière de jeunes parents avec tout à faire s’épuise à payer les crèches, les nounous, les baby-sitter pendant que les parents prennent du bon temps (je force le trait exprès).

Le phénomène s’observe en Espagne qui a été plus durement touchée par la crise. Faute de boulot ou de revenus suffisants, les trentenaires sont revenus en famille chez leurs parents. Et oui, c’est difficile.

 

  • Reprenons en main notre patrimoine. 

Voyez à 10 ans, à 20 ans : 

  • Les marchés boursiers vont-ils continuer leur marche triomphale ?NON. Ou alors nous aurons fini de verser dans le communisme le plus sombre et clientéliste. 
  • Où en sera l’immobilier quand les babyboomers auront tous voulu vendre ou transmettre leurs biens à une génération qui n’en a plus les moyens, toujours au top ? NON. 
  • Le pétrole et les matières premières seront-elles toujours aussi abordables ? NON. 
  • Les États seront-ils toujours aussi puissants ? C’est la grande question.

Les allocations que vous fait votre banquier sont passéistes. Il fait le pari que l’État paiera toujours ses dettes, que l’immobilier montera toujours tout comme la bourse.

Mais l’or, les métaux précieux, les matières premières, les devises étrangères (c’est le moment d’acheter du dollar)…

Et oui, c’est difficile et risqué.

Mais la nature a horreur du vide et sur les ruines encore fumantes du monde passé poussent déjà les fondations du suivant.

La vie est dure. Mais pour peu qu’on se donne de la peine et de la persévérance rien n’est impossible. Il y a des opportunités immenses à saisir pour qui se lève tôt.

Et vous n’avez pas à être seul face à ce défi.

Cela fait une décennie qu’Olivier Delamarche s’est donné pour mission de dire la VÉRITÉ aux Français sur la situation économique et financière réelle de la France et de l’occident.

Car il ne peut y avoir de remède efficace sans diagnostique sérieux.

Peut-être l’avez-vous entendu sur BFM où il était l’intervenant préféré des auditeurs jusqu’à ce qu’ils se fasse évincer du fait du Prince.

Olivier publie chaque mois un journal impertinent, politiquement incorrect et économiquement juste. Dans ces précieuses pages il vous aide à naviguer dans la crise, à faire les bons constats et tirer votre épingle du jeu.

Il vous aide à voir l’éléphant au milieu de la pièce que les médias mettent tant d’énergie à vous cacher.

Le journal d’Olivier Delamarche est accessible sur abonnement. Rien que la présentation de son travail est passionnante et contient des révélations exclusives.

Cliquez ici sans attendre pour la découvrir.

À votre bonne fortune,

Le vaillant petit économiste





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